Stratégie 1 : clarifier, partager et comprendre les intentions d’apprentissage

Questions à se poser (selon Tyler, 1949):

  1. Quel est l’objectif éducatif?
  2. Quelles expériences éducatives permettent d’atteindre l’objectif?
  3. Comment organiser efficacement les expériences?
  4. Comment déterminer si l’objectif a été atteint?
  • Il n’est pas obligatoire de citer les “learning intentions” au début de chaque cours.
  • Parfois l’activité pédagogique n’est pas dirigée vers un “objectif précis” mais un horizon de possibilités. Ou centrée une expérience, une tâche propre à engendrer des apprentissage.
  • Parfois, une amorce peut davantage susciter la curiosité si l’objectif final n’est pas annoncé.
  • Les élèves ne sont pas toujours motivés par l’apprentissage. L’enseignant-e devrait trouver une accroche, pour rendre vivante la matière à enseigner.

Développer de bonnes “learning intentions” et “success criteria” est une tâche très difficile.

Intentions et contexte

Il est important de séparer l’intention d’apprentissage, et le contexte (context of learning). On veut que les élèves puissent appliquer leurs acquis dans d’autres contextes.

Le transfer d’un contexte vers un autre est très difficile pour l’élève.

Conseils:

  • Appliquer ce qu’ils ont appris dans un autre contexte.
  • “Mix it up”, varier les activités d’apprentissage.

Start with samples of work

“Start with samples of work, rather than rubrics, to communicate quality”. “Plutôt qu’une liste de critères, commencer en montrant des exemples de travaux”.

Avantages de cette méthode:

  • Il est plus facile de critiquer le travail d’autres personnes (anonymes)
  • Permet de contraster deux travaux (plutôt bon, plutôt mauvais)
  • Le think-pair-share est une bonne technique pour réagir aux qualités des travaux, et développer un vocabulaire.
  • Permet la construction des “success criteria”.

Rubrics

Un “Rubric” (grille de critères):

  • C’est une collection de “success criteria”.
  • Devrait pouvoir s’appliquer à plusieurs types de travaux, pas une seule tâche.
  • Peut prendre différentes formes.
  • Ça peut être une checklist : cela permet une auto-évaluation.

Il faut s’interroger comment on nomme les niveaux de qualification :

  • 1 – 2 – 3 – 4
  • Below basic – Basic – Proficient – Advanced
  • Novice – Apprentice – Practictioner – Expert

Exemple de “rubric” permettant un feedback rapide:

Exemple de Rubric

Big Ideas

“The big idea” donne une vision globale pour un ensemble de leçons. Il devrait y en avoir entre 5 et 10 pour une matière.

50% à 60% du curriculum devrait être constitué de “Big Ideas” (dans l’idéal).

Exemples de Big Ideas dans différent domaines